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Sollers, c'est quand même quelqu'un. Ça commence par un beau pseudonyme, qui signifie " tout en art " en latin (solus + ars), mais dans lequel on peut aussi voir un mixte d'anglo-américain et de soleil... Ça continue sur un nombre de décennies importantes à l'échelle humaine (une vie d'intellectuel parisien né en 1936, très actif sur la scène littéraire depuis... depuis toujours), mais finalement pas grand-chose à l'échelle de la vie solaire (nous ne sommes que des poussières d'étoiles, n'est-ce pas ?)... Ça se prolonge aujourd'hui (une pierre de plus à l'œuvre, édifice cosmique), alors que le maître (un vrai génie critique, un parrain des lettres parisiennes qui a l'élégance de ne jamais pleurer quand on l'attaque, un romancier singulier, plus fixateur de tableaux que raconteur d'histoires, en tout cas un vrai styliste, l'essentiel selon Céline, qui ne se trompait jamais) publie un nouveau "roman". Qu'y a-t-il "dedans" ? Tout Sollers. Le soleil, la musique, le divin, Nietzsche, les femmes, l'art de la citation, une lente jubilation, un regard de jouisseur, celui d'un matou suréduqué, bagué, vicelard, drôle, lucide, malin, allègre...
Ici, le divin Philippe s'incarnera en un professeur de philosophie qui nous propose un bien bel enseignement : le bonheur comme horizon. Le seul. Pour nous tous. Pas mal comme programme politique (2007 n'est pas loin).
Question : À l'heure du tourisme de masse, vaut-il mieux bronzer dans ces pages ou à Agadir ? Une vie divine...