Dites aux loups que je suis chez moi

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Années 80 New-York, June et Greta Elbus posent pour leur oncle Finn, peintre de renom. Ce sera sa dernière œuvre ; Finn a le sida, il disparaît, laissant June totalement désemparée face au deuil de cet homme qu’elle chérissait plus que tout au monde. Quelques semaines après sa mort, Toby qui se dit être l’ami de Finn apparaît à sa porte. Avec lui la cohorte de mensonges et de compromissions des adultes. Le monde de June en est complètement bouleversé…
Jusqu’alors il n’y avait bien que Joyce Maynard pour rendre avec une telle sensibilité les bouleversements intimes de l’adolescence. Il faut aujourd’hui compter avec la voix de Carol Rifka Brunt. Avec acuité elle brosse le portrait terriblement émouvant d’une famille, d’une époque, et surtout elle offre au lecteur le magnifique personnage de June, émouvant et vibrant qui se cogne aux non-dits de ses proches, avant de trouver son chemin vers l’âge adulte. Lumineux.