Dans cet album au charme puissant, Sfar épouse sans hésitation la cause de l'enfance, celle qui réduit en miettes les préjugés. Au début, tout sépare ses personnages. L'un vit la nuit, dans une baraque peuplée de morts-vivants. L'autre est un petit garçon ordinaire. Puis les deux héros font connaissance, et soudain l'inquiétant (il faut voir avec quel luxe de détails Sfar imagine le royaume des morts et ses habitants !) devient extraordinaire, le bizarre (Michel a une étrange manie : il prend des bains !) devient sujet d'étonnement ou de rigolade.
Ensuite, il n'y a plus qu'à se laisser faire. L'amitié s'impose comme une évidence. Petit Vampire devient le copain idéal, celui dont rêvent tous les enfants.
On peut retrouver Petit Vampire dans Petit Vampire fait du kung-fu !. --Romat